Investir son argent dans une assurance-vie monosupport ou multisupport pour 2023 ?

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L’assurance-vie en fonds en euros pourrait reprendre des couleurs, face à la remontée des taux directeur des banques. La Banque centrale européenne (BCE) a procédé à un réajustement en 4 temps depuis le début du second semestre 2022, dans le but de contrer les effets de l’inflation. Cette politique monétaire de la BCE affecte particulièrement les rendements des obligations sur lesquels fonctionne l’assurance-vie en fonds en euros. Pour rappel, il est question d’obligations d’entreprise et d’État, en plus des bons du Trésor, garantissant alors le capital de l’épargnant qui investit son argent dans ces fonds en euro.

Aujourd’hui, face à cette remontée des taux, la question se pose : faut-il souscrire à un contrat monosupport ou multisupport en 2023 ?

 

Avantages, limites et rendement des contrats monosupports

Les contrats en fonds en euros s’articulent autour des placements financiers qui sont les obligations d’entreprise, les emprunts d’État et les bons du Trésor.

  • les obligations d’entreprise : ce titre de créance est représentatif d’un emprunt ; l’investissement en obligations de PME consiste à prêter de l’argent à ces dernières. Cela contre un taux d’intérêt convenu
  • les emprunts d’État : il s’agit de prêter de l’argent à l’État, avec un taux d’intérêt également prédéfini. Ce prêt est plus ou moins garanti, car présente un risque relativement faible, d’autant qu’il s’agit de prêter à une institution publique sûre et solvable
  • les bons du Trésor : ce sont des titres d’emprunt aussi appelés valeurs du Trésor, et ils sont émis par l’État

C’est la garantie du capital investi qui constitue donc l’avantage principal des fonds en euros. Cependant, certains inconvénients sont à noter. Par exemple, l’impossibilité de réaliser des arbitrages, pour l’épargnant, puisqu’il ne place son argent que sur ce seul et unique type de fonds. De plus, les rendements des obligations ont dégringolé depuis les 5 dernières années, ne permettant pas de faire réellement fructifier son argent placé dans un contrat d’assurance-vie monosupport. Ces rendements sont en effet passés de 3% à 1.2%, voire 0.8% sur les deux dernières années. Ce qui a éclipsé ce type de contrat face à ceux dits multisupports, que les assureurs ont d’ailleurs mis en avant.

 

Avantages, limites et rendement des contrats multisupports

Ce sont des supports financiers également qui rejoignent les portefeuilles de ce second type de contrat, mais qui ont pour particularité de générer de meilleurs rendements. Toutefois, les risques de perte en capital sont présents : les actifs qui composent les unités de compte (UC) proviennent des marchés financiers qui subissent des fluctuations à la hausse comme à la baisse. Ce sont des actifs volatils dont les performances sont fonction de la santé du marché. Les principaux actifs qui constituent ces UC sont les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières ou OPCVM, de même que des placements immobiliers, communément appelés « pierre-papier », ainsi que des fonds d’investissements alternatifs (FIA) et des trackers (ETF).

L’avantage des contrats multisupports sont multiples : des rendements élevés et la possibilité de choisir soi-même ses propres arbitrages, à condition de bien maîtriser le fonctionnement des différents marchés. Le portefeuille peut également être diversifié en fonction de ses objectifs d’épargne. Attention toutefois aux points de vigilance suivants : les rendements sont imprévisibles et peuvent subitement chuter en cas de marché grippé. Ceux des placements « pierre-papier » demeurent exceptionnellement stables, en particulier pour les fameuses Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Celles-ci connaissent d’ailleurs un succès grandissant face à la crise de grande ampleur de 2020, compte tenu de leur performance inébranlable, si l’on considère leur taux de distribution de 4.18%.

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